Droits d'auteur © Sophie LAUZON
Menace pour l’humanité : elle pourrait alors la faire disparaître ? ou lui enlever les caractéristiques qui font de lui un homme digne de ce nom ? (conscience, raison, liberté, esprit, etc.)
I- La technique, une menace pour l’humanité
• Elle peut mettre l’espèce humaine en péril, mettant en péril la planète elle-même …
o Est technique, d’abord, l’activité qui consiste à transformer la nature, cf. Aristote, H. Arendt : est technique ce qui est fabriqué de main d’homme, ce qui n’existe pas de manière naturelle o Ajouter que très vite, par la technique, l’homme est (se veut) maître de la nature (on peut se référer d’ailleurs au mythe de Prométhée qui signifie que la technique est toujours recherche pour pallier à notre « naturalité déficiente » par rapport aux autres animaux : on veut pouvoir faire aussi bien et finalement mieux, que la nature…) o La maîtrise est rivalité et presque diabolique (cf. Frankenstein, Faust, le vol du feu aux dieux par Prométhée) ; cette maîtrise devient destruction… la transformation de la nature, bouleversement de l’écosystème et destruction potentielle de la planète, de la vie sur terre (ajouter à la nature c’est la transformer et à terme la transformation peut être dangereuse)
• Elle peut même menacer l’humanité au sens où elle risque de nous ôter ce qui fait de nous des hommes : la conscience morale, mais aussi, la liberté…
o La technique, usage, certes, de la raison, mais non guidé par des valeurs –ce que j’ai appelé dans mon cours la « rationalité froide- : recherche du savoir-faire, de l’efficacité. Recherche des moyens nous permettant de parvenir à une fin, pas sur la valeur de la fin. o une société obnubilée par la réussite, le progrès, technique, finit à terme par oublier de penser à la valeur de nos prouesses techniques, et surtout, à ce qu’elles impliquent en termes de bien et de mal (exemple : on est capable de créer des clones, faut-il pour autant en créer ? qu’est-ce qui est en jeu pour la société ? si c’est un progrès technique et scientifique, est-ce un progrès pour l’homme ? etc.) o A terme, la technique peut même nous enlever toute liberté car plus le progrès technique avance, plus l’homme s’avère être prisonnier de ses inventions techniques, surtout celles qui nous servent à nous faciliter le travail, mais aussi la vie. Ainsi H. Arendt (texte distribué en classe) dit-elle que la différence entre l’outil et la machine c’est que c’est la main qui guide l’outil, alors que c’est la machine qui guide l’homme (cf. film Les Temps Modernes de Chaplin ).
II- Pourtant, la technique n’est-elle pas humanisation de l’homme ?
• Cf. le mythe de Prométhée : l’homme est celui qui a à se faire lui-même, à se fabriquer ses conditions de vie, son « monde »…
• Cf. H. Arendt qui appelle technique ce que Marx appelait « travail » (définir la technique selon Arendt)
o la technique humanise le monde et du coup humanise l’homme ; lutter contre la nature, la transformer, etc., c’est en effet faire effort contre elle mais aussi sur nous-mêmes, or, on ne devient un homme qu’à travers l’effort, qui nous permet de lutter contre nos instincts, notre côté « naturel » o la technique nous libère donc du naturel…
III- Enfin, n’est-ce pas se décharger de notre liberté et responsabilité humaine que de soutenir une telle thèse ?
• C’est l’homme, pas la technique, qui peut éventuellement être une menace …
• Cf. Sartre : accuser la technique c’est une conduite d’excuse qui revient à faire de la technique une force qui nous dépasse…
o C’est à nous de réfléchir aux conséquences de nos actions !
o Ne faisons pas de la technique une force qui nous transcende, qui nous échappe, sinon à quoi bon parler encore de technique ? (puisqu’il n’y a plus d’activité de notre part ?)
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Quel bilan pour l’outre-mer français (histoire, atouts, enjeux), l’amérique latine, leader du tourisme de demain , bonne copie hgg ecricome 2024 – alix (20/20), comprendre les mathématiques durant la prépa.
Cet article s’intéresse aux thèses philosophiques sur la technique. Cette dernière façonnant le monde humain, il est essentiel de l’analyser.
A la manière de Platon et Aristote qui voyaient dans la Cité la seule voie pour parvenir au bonheur, Spinoza loue les avantages de la société . “Ce n’est pas seulement parce qu’elle protège contre les ennemis que la société est très utile et même nécessaire au plus haut point, c’est aussi parce qu’ elle permet de réunir un grand nombre de commodités .” En effet, une société réunit un ensemble d’individus complémentaires.
Ensemble, ils forment un tout organisé et cohérent, d’une efficacité aucunement atteignable par un seul homme. En effet, nul ne peut cumuler toutes les fonctions nécessaires à la vie en société. Ainsi, les hommes ne peuvent vivre hors de la société (à moins de perdre leur qualité humaine).
L’homme est avant tout travailleur et technicien. Il a prouvé par l’expérience l’éminente dignité des instruments qui permettent d’humaniser le monde, cela signifie s’y sentir toujours plus comme les maîtres. “L’outil est la ruse de la raison par laquelle la nature est tournée contre la nature.” écrit Hegel.
Pour rappel, ce philosophe place l’Esprit au-dessus de la matière , au-dessus de la nature. Ainsi, “un instrument inventé par l’homme est plus haut qu’une chose de la nature, car il est une production de l’Esprit.” En résumé, l’outil est une manifestation physique de l’esprit pour dompter la nature.
Chez Bergson, l’intelligence désigne la faculté, l’outil permettant à l’homme de dominer le monde. Néanmoins, elle ne s’exerce que sur la matière brute dont elle ne retient que le stable. “L’intelligence vise d’abord à fabriquer”, ce qu’il y a de fluide, de mouvant dans le réel lui échappe en partie. En d’autres termes, l ’intelligence n’est pas adaptée au flux et au devenir. C’est le rôle de l’intuition bergsonienne d’accéder à la dimension spirituelle du réel.
La technique permet à l’homme de dompter le réel. Cependant, elle ne se dresse pas face à la nature mais lui obéit. Plutôt, elle se sert de la nature pour pouvoir la vaincre. En effet, “l’homme n’étend ses connaissances et son action qu’à mesure qu’il découvre l’ordre naturel des choses, soit par l’observation, soit par la réflexion.”
Sans connaissance de la nature, il m’est impossible de la diriger . Or, c’est là l’ importance décisive des instrument s : “les instruments de l’esprit l’aident à saisir la vérité ou à saisir l’erreur.” Ainsi, la découverte des causes naturelles nous apporte science et technique, lesquelles permettent de vaincre la nature.
La technique et les outils ont pour Descartes un objectif moral : celui d’améliorer les conditions de vie des hommes. La connaissance de la physique doit nous permettre de maîtriser et posséder la nature. Le premier but est d’abord de protéger la santé de l’homme , que Descartes considère comme “le premier bien et le fondement de tous les autres”. En bref, la physique se doit d’être pratique , son action est loin d’être inutile et abstraite.
Lire plus : Le monde totalitaire selon Arendt : La nature du totalitarisme (1/2)
Dans cet ouvrage, Comte décrit les trois états de la science. Dans l’état théologique , l’esprit humain tourne ses recherches vers les connaissances absolues, seules qui ne sont pas subordonnées aux phénomènes naturels. L’état métaphysique désigne quant à lui la croyance en des entités. Enfin, l’état positif , stade final, est celui dans lequel s’effectue la recherche des lois de la nature .
“Science d’où prévoyance: prévoyance d’où action” : la science permet l’action par la prévision. L’exemple le plus flagrant est la météorologie, dont le but est précisément de prévoir, mais cela s’applique à toute science. En effet, les connaissances naturelles, loin d’enchaîner l’homme à un aveugle destin, le libère en lui permettant de prévoir . A travers cette pensée, savoir et pouvoir sont réunis et ne forment qu’un.
Pour Comte, “les sciences ont une destination plus directe et plus élevée : celle de satisfaire au besoin fondamental qu’éprouve notre intelligence de connaître les lois des phénomènes” . En résumé, le but des sciences est de satisfaire notre besoin de savoir avant tout. Connaître et agir sont les buts fondamentaux de la science.
A l’inverse de Descartes, Rousseau critique fortement la technique et tout ce qui touche à la société. Selon lui, le progrès corrompt l’homme naturel. L’entrée dans l’état civil était déjà une grande perte de liberté et les avancées techniques n’arrangent pas la situation. Plus les sciences et les arts se sont perfectionnés, plus la morale a régressé , constate Rousseau.
“Nos âmes se sont corrompues à mesure que nos sciences et nos arts se sont avancés à la perfection.” Il ajoute : “On a vu la vertu s’enfuir à mesure que la lumière s’élevait sur notre horizon”. Si pour le philosophe français le progrès de la connaissance est responsable de la dépravation des mœurs, Kant y voit plutôt une forme de prise de conscience grandissante.
Dit autrement, ce qui autrefois nous paraissait bon peut être vu comme immoral après évolution de notre mentalité, de nos normes sociales. Pour Kant au contraire, le progrès pousse l’homme vers la vertu.
Pour Heidegger, l’essence de la technique manifeste un vide spirituel, un oubli de l’être , elle exprime la détresse de notre temps. De son temps en particulier, ce philosophe a vu comment l’homme a dévasté la terre et organisé, par la technique, la pénurie spirituelle.
La technique exprime le vide ontologique le plus total, elle menace l’homme dans sa relation à l’être. Il écrit donc : “La technique met l’homme en péril”, elle menace “l’essence pensante de l’homme” et son rapport à l’être. A cause de la technique moderne, “l’homme erre dans un non-monde.”
Les progrès scientifiques désenchantent le monde. Ils sont sans cesse dépassés par de nouveaux. La science obéit aux lois du progrès. Elle est u ne occupation qui n’a et ne peut avoir de fin. Contrairement à la pensée de Descartes, la science n’a ici que des buts techniques et pratiques.
“Tout cela n’a de signification que pour “l’homme de la pratique ””, écrit Weber. L’homme de science recherche la science pour la science elle-même, laquelle fait partie d’un processus d’intellectualisation du réel. Celui-ci n’améliore pas notre connaissance de nos conditions de vie.
Faisant ainsi, nous expulsons du monde toute puissance magique, toute mysticité. Les mystères qui autrefois nous échappaient en sont réduits à n’être que de simples phénomènes physiques. La technique construit un monde désenchanté. Il s’agit d’un monde “sans magie” (Catherine Colliot-Thélène, spécialiste de la pensée de Weber).
Constatant lui aussi les dangers de la technique humaine sur la nature, Jonas élabore une pensée morale. Une éthique est exigée face au déchaînement du prométhéisme. En effet, la technique ne se contrôle plus, devenant un danger menaçant l’humanité entière et son essence. Cette technique est dépourvue de morale. Ce monde nouvellement créé, le monde moderne, “la terre nouvelle de la pratique collective […] est encore une terre vierge de la théorie éthique.”
La technique a bouleversé nos principes éthiques et met notre humanité en péril. Jonas lance une injonction : la technique doit préserver une vie authentiquement humaine. Pour ce faire, il faut l’encadrer d’une éthique, d’un principe de responsabilité.
Filière ECG ECT Littéraires
Année Bizuth Carré Cube
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Publié le 2 octobre 2019 par Justine Debret . Mis à jour le 31 janvier 2024.
En français, la dissertation est un exercice d’argumentation qui se construit en 6 étapes. Nous allons vous expliquer comment faire une dissertation de A à Z.
Pour faire une dissertation, c’est très simple :
Pour tout comprendre sur comment faire une dissertation, nous allons utiliser un exemple concret issu des annales du Bac S de philosophie de 2019.
1. lire et analyser le sujet, 2. trouver la problématique, 3. faire le plan de la dissertation, 4. rédiger l’introduction, 5. rédiger le développement de la dissertation, 6. ecrire la conclusion, présentation gratuite.
Vous allez devoir produire une réflexion organisée sur un sujet spécifique qui vous est imposé.
Le sujet peut être :
Si vous avez le choix entre plusieurs sujets, sélectionnez celui qui vous inspire le plus et sur lequel vous avez le plus de connaissances. Il faudra le choisir rapidement si vous devez faire une dissertation lors d’un examen de quelques heures (dans les 10 premières minutes).
Une fois le sujet choisi, vous allez devoir définir chaque terme présent dans l’intitulé, afin de mieux le comprendre.
Essayez ensuite de reformuler le sujet complètement à partir de vos définitions ou de synonymes.
Reformulez des phrases, des paragraphes ou des textes entiers en un clin d'œil grâce à notre outil de paraphrase gratuit.
Reformuler un texte gratuitement
Lisez plusieurs fois la reformulation du sujet rédigée à partir de vos définitions. Au brouillon, écrivez toutes les idées qui vous viennent à l’esprit sur le sujet (exemples, auteurs, événements, …).
C’est à partir de ces connaissances et votre reformulation que vous allez pouvoir trouver votre problématique.
Petit conseil ! Utilisez cette question clé : à quel(s) problème(s) ces connaissances tentent-elles de répondre ?
Une question centrale va émerger et c’est à partir de cette dernière que votre dissertation va se construire pour créer un débat où s’affrontent des thèses divergentes.
Le plan d’une dissertation peut prendre diverses formes. L’important est qu’il réponde bien à votre problématique pour que vous évitiez le hors-sujet.
I) Les devoirs de l’Homme, une soumission naturelle et nécessaire ?
1) Les devoirs, un concept pluriel et contextuel -> Expliquez ici quels sont les différents devoirs que nous rencontrons et en quoi il divergent en fonction des cultures et systèmes étatiques. -> L’existence de devoirs pluriels (travail, citoyenneté, devoir par rapport à la famille, devoir scolaire, droits et devoirs de l’Homme).
2) L’Homme contraint par nature ? -> Concept de contrainte imposée par la nature sur l’Homme (la nature de l’Homme). -> Hobbes et “l’Homme est un loup pour l’Homme” : il abandonne sa liberté et vit en société pour survivre car la nature de l’Homme est agressive.
3) L’Homme : un animal social contraint pour sa liberté ? -> Aristote parlait du concept d’”animal social”. -> Le devoir de morale et d’empathie chez Rousseau fait qu’un être est humain (naturellement) et sociable. -> Sartre et son concept de liberté et libre arbitre : l’Homme est libre et responsable de ses actes naturellement (c’est inné). C’est pour cela qu’il peut vivre en société.
– TRANSITION –
II) La libération de l’Homme par le devoir
1) La culture libératrice -> Le devoir nous permet de nous cultiver et donc de nous libérer de la nature qui est en nous (Kant). -> L’école et l’éducation, le vote, … sont des droits et devoirs qui nous libèrent de notre ignorance naturelle (innée) et de la contrainte du déterminisme. -> Freud et les pulsions de l’Homme qui sont contrôlées intérieurement pas le surmoi. La pression sociale et les devoirs sociaux nous permettent de nous libérer de nos pulsions et désirs en les rejetant dans le ca.
2) Le travail comme contrainte de libération quotidienne -> Le concept de travail comme contrainte/liberté (apporte l’estime de soi, mais nous contraint lourdement) avec Platon, Marx (“l’opium du peuple”) et Kant.
3) La reconnaissance comme liberté -> Kant définit l’autonomie comme la capacité à se donner ses propres règles et de les suivre. La liberté ne consiste donc pas à échapper à toute règle, à tout devoir, mais à se les donner et à y soumettre ses actes. -> Exemple du devoir de mémoire des survivants de la Seconde Guerre mondiale : processus de libération psychologique personnelle et rôle de devoir citoyen.
L’introduction d’une dissertation doit suivre une structure stricte. Elle introduit le sujet, la problématique et le plan.
Les parties d’une introduction de dissertation sont :
Le droit de vote est considéré par les institutions comme un devoir moral pour les citoyens, comme le rappelle l’inscription figurant sur les cartes électorales : « Voter est un droit, c’est aussi un devoir civique ».
Les devoirs explicitent un comportement à suivre ou à ne pas suivre. Ils préconisent la conformité avec une règle. Cette notion semble en contradiction avec celle de la liberté, car le devoir s’opposerait à une impulsion ou un désir qui définirait notre liberté.
Toutefois, cette conception de la liberté est naïve et limitée, car être libre ne consiste pas à faire ce que l’on veut. De même, le devoir ne se limite pas à une contrainte imposée de l’extérieur. Il peut s’agit d’une obligation qu l’on décide de s’imposer librement.
Nous questionnons donc ces concepts en essayant de répondre à la problématique suivante : peut-on vraiment dire qu’on renonce à sa liberté quand on fait le choix de se soumettre à ses devoirs, quand on exerce donc sa liberté avec son libre-arbitre ?
Notre raisonnement questionnera tout d’abord les devoirs de l’Homme comme une soumission naturelle et nécessaire (I), avant d’interroger la possible libération de l’Homme par le devoir (II).
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Corriger un texte gratuitement
Le développement d’une dissertation comporte toujours deux ou trois parties. Si vous faites une dissertation en deux parties, vous devrez rédiger trois sous-parties pour chacune (deux si vous faites trois grandes parties).
Chaque partie soutient une idée centrale qui répond à la problématique, alors que chaque sous-partie s’articule autour d’un argument qui soutient et illustre l’idée directrice.
Vos arguments doivent absolument être illustrés par un exemple !
Entre chaque partie, vous devez rédiger une transition qui conclut la partie précédente et annonce la partie suivante.
La conclusion d’une dissertation est une brève synthèse du développement en indiquant nettement la réponse à la question posée dans l’introduction. Il est aussi possible d’ajouter une ouverture à la fin.
Notre étude a montré qu’au-delà du poids contraignant des devoirs que l’on peut sentir au premier abord, ils n’entravent pas notre réelle liberté. Bien au contraire, nos devoirs nous libèrent de la nature humaine qui est en nous et qui nous rend esclave de nos pulsions, désirs et violence interne. Reconnaître ses devoirs et les accepter, contribue à entretenir notre puissance d’agir et donc notre liberté.
Le concept de devoir reste très lié à celui de droit dans les démocraties occidentales. Le droit de vote est-il libérateur ?
Voici une présentation que vous pouvez utiliser pour vous améliorer ou partager nos conseils méthodologiques sur la dissertation. N’hésitez pas à la partager ou à l’utiliser lors de vos cours :).
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Debret, J. (2024, 31 janvier). 6 étapes incontournables pour réaliser une dissertation. Scribbr. Consulté le 21 août 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/comment-faire-une-dissertation/
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[ Le cours ]
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, Robert Merle : se vivre et se penser comme technicien aux ordres de quelqu'un dont on suppose qu'il a réfléchi sur les fins qu'il ordonne et qui pour cette raison saurait répondre de la poursuite de ces fins, saurait en rendre raison, rendre des comptes. Les seuls problèmes que rencontre le responsable du camp d'extermination sont des problèmes techniques : comment traiter tant d'unités par jour de la réception à la destruction des corps, et jamais de problèmes de conscience : si on lui demande de faire une chose pareille, c'est qu'on doit avoir de bonnes raisons de le faire. Seulement, celui qui le commande ne répond finalement pas des ordres qu'il a donné puisqu'il se suicide : sorte d'aveu de l'illégitimité des fins qui plonge dans la stupeur celui qui se pensait comme technicien. L'exécutant zélé, celui qui se vit comme moyen ou comme technicien est toujours dangereux. |
, a, parmi ses trois branches, deux branches techniciennes : la mécanique et la médecine. Cf : : l'homme, par la connaissance, peut devenir "comme maître et possesseur de la nature".
; telle est la formule très simple qui exprime, d'une manière exacte, la relation générale de la et de l' , en prenant ces deux expressions dans leur acception totale." , Leçon II.
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, c'est-à-dire l'homme habile de ses mains, nom qu'il doit aux outils que l'on a retrouvés avec lui, le plus vieil ancêtre de l'homme?
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Accueil > Les pratiques > L’évaluation > L’art, le travail et la technique : les sujets les plus fréquents au bac.
Les sujets de baccalauréat sur le travail, la technique, l’art, classés par champs de problèmes
mardi 27 mars 2018 , par Joël
Les sujets qui impliquent une autre notion que le travail et la technique sont classés selon la 2è notion.
La culture (la nature, le progrès, l’histoire)
La raison et le réel
Sujets inclassables ou portant sur les finalités :
Sujets sur l’art classés par champs de problèmes
Le sujet (la conscience, la perception)
La culture (le langage)
La politique
La morale (la liberté, le bonheur)
Sujets inclassables ou portant sur les finalités de l’art
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Par Clément
Rédigé le 16 December 2019
3 minutes de lecture
Le mot technique vient du mot grec tekhnê qui désignait dans l’antiquité tous types de savoir faire, permettant de remplir une activité ou de fabriquer un objet avec efficacité et de manière appropriée. Dans une acception plus large il comprend également l’ensemble des objets artificiels créés par l’homme à commencer par les outils et les machines. Ce terme de technique a deux sens : le terme désigne un savoir faire, une habileté à effectuer une action ou à produire un objet ; cette première acception nous renvoie au concept grec de la tekhnê ; le deuxième sens nous familiarise avec le progrès dans son ensemble à commencer par les outils et les machines.
Le développement technique à l’heure de son apogée au 20ème siècle peut donner l’impression que l’homme se libère toujours plus des contraintes que lui imposait jusqu’alors la nature. Il est en effet en mesure de conjuguer les maux naturels comme la faim, la maladie et la mort ou encore s’approprier l’espace qui est la maitrise du temps. Toute fois cette dynamique libératrice s’est non seulement accompagnée de maux nouveaux mais s’est transformé en servitude. Non seulement les retombés de la technique ont saccagé le paysage détruit des espèces, pollué l’atmosphère mais ont touché l’homme dans son corps et son âme en induisant une vie et une philosophie que les tristes formules : « Métro, Boulot, Dodo » et « On n’arrête pas le progrès » résument assez bien quant aux caractères mécaniques et fatales de l’existence, les slogans vont dans le sens d’une dénonciation de la technique comme facteur d’esclave et destructeur. Le problème est donc le suivant : la technique est-elle libératrice ou au contraire facteur d’esclavage ?
En philosophie cours , doit-on renoncer à la technique en raison de ses conséquences désastreuses ?
Le développement technologique aujourd’hui met l’homme dans une situation de dépendance et d’esclavage. Toutefois l’homme peut sortir de ce cercle vicieux et ne plus être esclave de la technique à partir du moment où il accorde de l’importance à la réflexion et à l’usage de ce qui est le propre de l’homme, sa raison.
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Freelancer et pilote, j'espère atteindre la sagesse en partageant le savoir que j'ai acquis lors de mes voyages au volant de ma berline. Curieux scientifique, ma soif de découverte n'a d'égale que la durée de demie-vie du bismuth 209.
Comment rédiger une conclusion philosophique ? Par rapport à l’introduction qui débute le devoir d’un élève et qui montre dès le début la qualité de ce qui va suivre, la conclusion comme son nom l’indique conclut le devoir. Elle est souvent bâclée où même occultée. En effet, comme elle arrive à la toute fin du[…]
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Quel est le lien entre la raison et le réel ? Introduction Nous allons étudier les concepts du même et de l’autre ainsi que celui de raison suffisante en philosophie, dans le cadre de la raison et du réel. Nous savons d’après le sophiste de Platon que le même, l’autre, le mouvement, le repos et l’être sont[…]
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Pour traiter les exercices avec moi
merci pour,tous ca vous avez fais un éfort
Le progrès techniques eradite t’il la misère de l’homme
Bonjour ! Pour aller plus loin, n’hésitez pas de solliciter nos professeurs particuliers sur Superprof pour une aide personnalisée et plus poussée. Bonne journée ! 🙂
Sujet : Doit-on se fier de la technique ?
Laquelle svp ?
J’ai besoin de votre aide
[compte-rendu].
Fourez Gérard. Jürgen Habermas, La technique et la science comme « Idéologie » . Traduit et préfacé par J.R. Ladmiral. In: Revue Philosophique de Louvain . Quatrième série, tome 72, n°15, 1974. pp. 621-624.
www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1974_num_72_15_5809_t1_0621_0000_1
Épistémologie contemporaine et Philosophie des sciences 621
Jiïrgen Habermas, La technique et la science comme « Idéologie ». Traduit et préfacé par J.R. Ladmiral. Un volume 20x14 de xlix- 213 pp. Paris, Gallimard, 1973.
La traduction en français d'une série d'essais de J. Habermas, héritier de l'École Sociologique de Francfort est la bienvenue. Ces essais, bien que publiés originalement entre 1965 et 1968, gardent leur actualité. Réflexions fondamentales sur le phénomène de la science moderne, l'ouvrage mérite d'être lu et approfondi par tous ceux qui s'intéressent à la crise de la science : il développe en effet des concepts philosophiques extrêmement utiles, notamment à la compréhension des problèmes liés à la scientifisation de la politique et aux intérêts qui y sont liés.
Au lecteur pressé, nous recommanderons les essais intitulés : « Connaissance et intérêt » et « Scientifisation de la politique et opinion publique ». De plus, la préface de J. R. Ladmiral est une bonne introduction à la pensée de l'auteur.
« Connaissance et intérêt » commence par indiquer comment le sens du mot « théorie » a évolué depuis les Grecs pour s'intégrer finalement dans la mentalité positiviste moderne. Chez les Grecs, la theoria impliquait une participation au cosmos selon une dimension sacrée et globalisante, et était donc intrinsèquement liée à des valeurs. Dans la mentalité positiviste, avec peut-être ses origines dans le kantisme, l'attitude théorique veut que l'on « se garde de tout jugement de valeur» (137). Mais « ce nom même de valeurs par rapport auxquelles les sciences devraient rester neutres nous vient du néo-kantisme et il est en contradiction avec l'ensemble de ce qui a été autrefois intentionné dans l'idée de théorie» (138). C'est ainsi que s'établit (et se « théorise » avec Husserl) la coupure créant la distinction entre connaissance et intérêts. Cette coupure, fondamentale à la mentalité positiviste, a une fonction « pédagogique » : celle de « dissimuler les véritables intérêts que la théorie représente » (143). Mais « que l'intérêt soit refoulé, cela fait encore partie de cet intérêt lui-même » (144) ; par l'« illusion ontologique de la théorie pure» (144) les intérêts sous- jacents aux activités scientifiques sont bien camouflés.
Pour éclairer cet état de choses Habermas distingue trois catégories d'intérêts qui donnent naissance à trois catégories « transcen- dantales » de sciences. L'intérêt technique naît dans le travail et développe les sciences empirico-analytiques dans la recherche de l'information. L'intérêt moral (pratique dans le sens kantien) se situe dans le langage et Yinteraction humaine et il donne naissance à l'interprétation des sciences historico-herméneutiques. L'intérêt émancipatoire, enfin, a sa racine et se définit par rapport aux relations de domination ; il conduit à l'analyse des sciences critiques. Ces « trois attitudes déterminent les trois points de vue spécifiques en fonction desquels il nous est possible de concevoir la réalité comme telle ». « Ces limites trancendantales de toute conception possible du monde ne peuvent pas être transgres-
Vous l’avez sans doute déjà repéré : sur la plateforme OpenEdition Books, une nouvelle interface vient d’être mise en ligne. En cas d’anomalies au cours de votre navigation, vous pouvez nous les signaler par mail à l’adresse feedback[at]openedition[point]org.
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Penser l’humain et la technique
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Simondon et Derrida après la métaphysique
Les pensées de Gilbert Simondon et de Jacques Derrida n’ont jamais été étudiées de manière conjointe, alors même que les deux auteurs partagent un contexte historique, un milieu théorique ainsi qu’un ensemble de problématiques communes qui animent leurs réflexions dans le champ philosophique des années 1960. Ce livre propose de remédier à ce manque en confrontant les pensées des deux auteurs autour de trois grandes questions : celle de la métaphysique et des rapports entre philosophie et scien...
Gilbert Simondon’s and Jacques Derrida’s works have never been studied jointly, even though the two authors shared a historical context, a theoretical background and a set of common problems typical of the 1960’s. This book suggests to go beyond this lack through a confrontation of their thoughts around three major questions: the question of metaphysics and the relationship between philosophy and science; the question of humanity and the relationship between life and consciousness; the questio...
Éditeur : ENS Éditions
Lieu d’édition : Lyon
Publication sur OpenEdition Books : 12 septembre 2023
ISBN numérique : 979-10-362-0627-6
DOI : 10.4000/books.enseditions.46425
Collection : La croisée des chemins
Année d’édition : 2023
ISBN (Édition imprimée) : 979-10-362-0625-2
Nombre de pages : 346
Introduction générale
Première partie. La question de la métaphysique : le problème des rapports entre philosophie et sciences et la tâche de la pensée
Mise au point
Deuxième partie. La question de l’humain : penser la différence anthropologique par-delà humanisme et réductionnisme
Troisième partie. Les questions de l’écriture et de la technique : dépasser les conceptions instrumentale et logocentriste
Les pensées de Gilbert Simondon et de Jacques Derrida n’ont jamais été étudiées de manière conjointe, alors même que les deux auteurs partagent un contexte historique, un milieu théorique ainsi qu’un ensemble de problématiques communes qui animent leurs réflexions dans le champ philosophique des années 1960. Ce livre propose de remédier à ce manque en confrontant les pensées des deux auteurs autour de trois grandes questions : celle de la métaphysique et des rapports entre philosophie et sciences, celle de l’humain et des rapports entre vie et conscience, et celle de la technique et des rapports entre mémoire et archives. Autant d’interrogations qui ressurgissent aujourd’hui, face aux menaces de l’Anthropocène et du transhumanisme. L’articulation des pensées de Simondon et de Derrida constitue ainsi une ressource fondamentale pour dépasser les oppositions entre animalité et humanité, nature et culture ou nature et technique. Elle permet de repenser les rapports entre vie, technique et esprit hors des schémas dualistes, ainsi que d’appréhender les enjeux anthropologiques des mutations technologiques contemporaines.
Gilbert Simondon’s and Jacques Derrida’s works have never been studied jointly, even though the two authors shared a historical context, a theoretical background and a set of common problems typical of the 1960’s. This book suggests to go beyond this lack through a confrontation of their thoughts around three major questions: the question of metaphysics and the relationship between philosophy and science; the question of humanity and the relationship between life and consciousness; the question of technology and the relationship between memory and archives. This articulation of Simondon’s and Derrida’s reflections shows that it is possible to overcome traditional oppositions between animality and humanity, nature and culture or nature and technique. This philosophical gesture enables us to think the relationship between life, technique and spirit outside of dualist metaphysics, as well as to understand the anthropological issues of contemporary technological transformations. Such an understanding has become necessary in order to face the challenges of Anthropocene and transhumanism.
Anne Alombert est maîtresse de conférences en philosophie contemporaine à l’université Paris 8. Ses recherches portent sur la question des rapports entre vie, technique et esprit dans l’histoire de la philosophie, ainsi que sur les enjeux anthropologiques des transformations technologiques contemporaines, notamment à partir des travaux de Jacques Derrida, Gilbert Simondon et Bernard Stiegler. Elle est co-autrice de l’ouvrage Bifurquer (2020), autrice du livre Schizophrénie numérique (2023) et membre du Conseil national du numérique.
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La philosophie et son dehors
Jean-Christophe Angaut
Pierre-François Moreau et Ann Thomson (dir.)
Histoire de la sociobiologie
Jacques G. Ruelland
Catherine Secretan et Pim Boer den (dir.)
Littérature et sciences de l'homme
Yves Citton et Lise Dumasy
Genèse de la modernité philosophique
Élodie Cassan (dir.)
Jean-Michel Buée et Emmanuel Renault (dir.)
Michel Foucault et le savoir à l'âge classique
Philippe Sabot
Antoine Hatzenberger (dir.)
Droit, politique et cosmopolitique
Caroline Guibet Lafaye Jean-François Kervégan (dir.)
Pierre Kropotkine et les fondements biologiques de l'anarchisme
Renaud Garcia
Kropotkine biologiste (1910-1919)
Pierre Kropotkine Renaud Garcia (éd.) Renaud Garcia (trad.)
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Édition imprimée
Mots-clés : Derrida (Jacques) , Simondon (Gilbert) , vie , humain , technique
Keywords : Derrida (Jacques) , Simondon (Gilbert) , life , humanity , technology
Dossiers : Focus
Thèmes : Philosophie des sciences , Philosophie , XXe siècle , France
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Référence numérique du livre
Par gilas • 31 Mai 2017 • Dissertation • 1 383 Mots (6 Pages) • 40 051 Vues
A l’aide d’exemples précis tirés de votre expérience de lecteur, vous commenterez cette remarque d’André MAUROIS dans « Lettre à un jeune homme » : « Je ne pense pas que l’importance de la science dans notre société signifie la fin de et de la littérature. La science donne à l’homme un pouvoir grandissant sur le monde extérieur ; la littérature l’aide à mettre de l’ordre dans son monde intérieur. Les deux fonctions sont indispensables ».
En ce 21 ème siècle débutant où la technique est au sommet de ses performances avec les technologies de pointe les plus sophistiquées aux quatre coins du monde, le débat sur la place de l’art en général et de la littérature en particulier, en comparaison avec celle des sciences, ne peut que rebondir avec plus de bruit sous l’effet des pressions de la vision utilitariste. L’on a souvent envie d’oublier l’un au profit de l’autre. Si André MAUROIS entre dans le sujet c’est pour concilier les deux formes de connaissance du monde en précisant que « les deux sont indispensables » puisque l’une est un pouvoir et l’autre un savoir. Les deux agiraient en même temps sur le corps et l’esprit de l’homme ; mais qu’apportent-elles concrètement dans ce rôle de construction ou de réalisation de l’homme total ? Nous verrons cela en recherchant l’influence pratique de la science et de l’art sur le monde environnant dans lequel l’homme est plongé, puis sur la personne même de l’être humain. Sans doute se rendra-t-on compte si cette influence est toujours aussi élogieuse comme beaucoup pourraient le croire.
« La science donne à l’homme un pouvoir grandissant sur le monde extérieur », reconnaît André MAUROIS. On retient distinctement de cela que la science est un pouvoir, et ce n’est pas peu dire, d’ailleurs il s’agrandit année après année au fil de l’histoire. DESCARTES avait déjà dit cela dans le célèbre Discours de la méthode lorsqu’il tranchait que la science allait nous rendre (les hommes) « maîtres et possesseurs de la nature ». Ainsi, qui possède la science gouverne le monde, ou plus exactement le monde extérieur. Le concept de science est si vaste et si diversifié que l’on ne peut s’arrêter qu’à cette généralité du dictionnaire : ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines catégories de faits, d’objets ou de phénomènes. Définition bien insuffisante, mais seules importent les implications. Les domaines de la science sont nombreux et l’esprit philosophique distingue trois niveaux principaux :
- Les mathématiques et la logique sont le domaine de l’analyse des quantités dont l’abstraction a permis les calculs algébriques, arithmétiques, géométriques, et même biométriques les plus pointus.
- Les sciences de la matière (physiques et chimie) en utilisant les êtres mathématiques ont pu arriver au stade actuel de la division la plus petite de l’atome, le premier élément de la matière
- Les sciences du vivant étudient la matière vivante et elles ont évolué au point de se permettre sur des corps vivants les expériences les plus folles comme les greffes, et les autres réussites.
Quant aux sciences humaines elles concernent l’évolution et les mouvements des sociétés humaines ; il s’agit de l’histoire, de la sociologie et des autres.
Toutes ces recherches sont menées depuis plusieurs siècles dans le but de conquérir la nature pour la mettre au service de l’homme, de façon à ce qu’il se nourrisse, s’habille, se déplace dans des conditions idéales de facilité. La science tend ainsi à défier Dieu en recréant pour l’homme et sur la terre le paradis d’où il a été chassé à la suite du péché qui a irrité le créateur. C’est ainsi une course sans fin vers la perfection dans laquelle la science renouvelle chaque jour ses méthodes pour des expériences nouvelles. C’est pourquoi Gaston BACHELARD (1884-1962) peut affirmer que : « toute la pensée scientifique doit changer devant une expérience nouvelle ; un discours sur la méthode scientifique sera toujours un discours de circonstance ».
Mais les utilisations des produits d’expériences scientifiques ne sont pas forcément une sécurité pour le monde. Si la science peut construire avec beaucoup de précision, elle peut aussi détruire avec la même aisance. Ne voit-on pas que l’avion qui n’était au départ qu’un moyen de transport, s’est adapté pour devenir l’arme de guerre la plus redoutable ? Et que dire de la bombe, ou de l’arme bactériologique, ou chimique, ou nucléaire ? En vérité, les guerres les plus meurtrières sont celles qui ont utilisé les produits les plus inattendus de toutes les industries. Aujourd’hui on peut croire que le monde s’avance vers sa propre destruction, par le fait des découvertes scientifiques plus audacieuses, liées au caractère belliqueux de certains dirigeants politiques qui ont marqué chaque génération. Comment alors sortir du cercle vicieux ? Y a-t-il un moyen d’éviter le chaos ?
Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée
La technique, cette extension de la capacité humaine à transformer le monde matériel, joue un rôle essentiel dans notre existence moderne. Elle soulève des questions sur la créativité technologique, les implications éthiques de l’innovation, et la manière dont la technologie influence notre mode de vie. L’exploration de la technique nous amène à réfléchir sur les avantages et les inconvénients de notre relation avec les machines.
La dissertation qui suit va analyser l’interrogation autour de la peur du progrès technique. Cette question enjoint à ruminer sur la rationalité de la peur, les implications du progrès technique et l’interaction entre les deux.
La technique, omniprésente dans notre quotidien, offre autant de possibilités qu’elle peut susciter d’inquiétudes. Le sujet de cette dissertation vise à évaluer en profondeur les arguments pour et contre la peur de la technique.
La technique, omniprésente dans notre quotidien, soulève de nombreuses interrogations philosophiques. Abordant l’utilité et la finalité de la technique, cette dissertation tentera de dévoiler les différents aspects et enjeux qui y sont liés.
La question de la renonciation au progrès technique soulève de nombreux débats philosophiques. En effet, si le progrès technique est souvent associé à l’amélioration de nos conditions de vie, il peut aussi engendrer des conséquences néfastes.
La technique, considérée comme l’application de connaissances pour atteindre un objectif, est souvent associée à l’humanité. Cette dissertation explorera si la technique est intrinsèquement humaine, en examinant les arguments pour et contre cette affirmation.
La dissertation philosophique qui suit explore la question de savoir si l’efficacité d’une technique détermine sa bonté. Nous analyserons les différentes perspectives philosophiques, éthiques et pratiques pour comprendre la complexité de cette relation entre efficacité et bonté dans le domaine technique.
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COMMENTS
1. Définition. Dans le thème « Relation entre science et technique », il s'agit de présenter le lien entre la relation et la science, les avantages de ce lien puis les apports de celui-ci à l'humanité toute entière. Il s'agit aussi sans doute de présenter les points de vue des savants sur le thème.
La philosophie a-t-elle encore une place dans un monde surtout dominé par la science ? La science découvre-t-elle ou construit-elle ses objets ? La science et la technique nous autorisent-elles à considérer notre civilisation comme supérieure aux autres ? La science ne fournit-elle que des certitudes ?
Sa formule est : produire le maximum d'efficacité avec le minimum de dépenses. Reste qu'il faut faire une distinction de principe entre la science et la technique. La technique a pour but l'avantage pratique, l'utilité. Elle est un savoir pour pouvoir. La science dans la tradition grecque a sa fin en elle-même.
Troisième partie / La technique se tient aux côtés de la nature et de l'homme Plus que d'être simplificatrice, la dialectique de la libération et de l'asservissement est dangereuse.
La technique n'est-elle pour l'homme qu'un moyen ? La technique peut-elle maîtriser la nature ? La technique peut-elle transformer la morale ? La valeur d'une civilisation est-elle fonction de son développement technique ? Le développement de la technique obéit-il a une fatalité ? Le développement technique peut-il être un facteur d ...
Dissertation de philosophie (corrigé) Introduction. Il est difficile de percer la frontière séparant la science et la technique, car l'homme du commun ne reconnaît plus la valeur de la science qu'à travers les objets techniques, ou plus précisément des objets technologiques.
En effet, selon lui, le progrès des techniques et de la science doit chercher la maîtrise du réel parce que l'homme s'oriente vers un bien, attitude scientiste qui assure une légitimité totale au progrès technique. Pourtant, quatre siècles plus tard, les techniques actuelles ont acquis une puissance qui les a rendues capables de ...
Bref, science et technique obéissent à deux vocations différentes : le savant a pour idéal de découvrir la réalité quand le technicien entend réaliser un idéal. 3. La technique est tributaire de la science. Si l'on examine le procédé technique, on s'aperçoit que le rapport essentiel est celui de moyen à fin. Ce procédé est la ...
Science eT TecHnique, TecHnique eT Science… 17. de la pensée, de l'intelligence humaine, le fruit de son « ingenium. 5 ». la terrible inversion enregistrée avec l'émergence des « technosciences » viendrait alors de ce que l'instrument l'aurait emporté sur l' ingenium.
I- La technique, une menace pour l'humanité. • Elle peut mettre l'espèce humaine en péril, mettant en péril la planète elle-même …. o Est technique, d'abord, l'activité qui consiste à transformer la nature, cf. Aristote, H. Arendt : est technique ce qui est fabriqué de main d'homme, ce qui n'existe pas de manière ...
La technique a bouleversé nos principes éthiques et met notre humanité en péril. Jonas lance une injonction : la technique doit préserver une vie authentiquement humaine. Pour ce faire, il faut l'encadrer d'une éthique, d'un principe de responsabilité. Cet article s'intéresse aux thèses philosophiques sur la technique.
Lire et analyser le sujet. Trouver la problématique. Faire le plan de la dissertation. Rédiger l'introduction. Rédiger le développement. Faire la conclusion. Pour tout comprendre sur comment faire une dissertation, nous allons utiliser un exemple concret issu des annales du Bac S de philosophie de 2019.
Cours de philosophie. Science et technique. [ Le cours ] Il est courant de confondre la science et la technique, de les prendre l'une pour l'autre, d'employer indifféremment le mot science à la place du mot technique tout comme il est courant de les associer l'une à l'autre. Ex : parler du progrès de la science alors qu'on veut parler d ...
LA TECHNIQUE ET LA SCIENCE COMME IDÉOLOGIE L'EXEMPLE DE L'AKP (Science and Technique as Ideology: The AKP Case) ... scientifique et est une forme de pouvoir sur la nature et.
Sujets sur le travail et la technique classés par champs de problèmes. Les sujets qui impliquent une autre notion que le travail et la technique sont classés selon la 2è notion. Le sujet . Le travail permet-il de prendre conscience de soi ? (TS, 2013) L'innovation technique répond-elle à un besoin ? (TS, Polynésie, 2008)
Le monde dans lequel on vit est essentiellement technique et un retour en arrière est peu envisageable. Le travail est essentiel pour l'homme et la technique en est caractéristique. La solution se trouve dans la raison, la prise de conscience, réflexion : nous pouvons à cet égard citer le penseur et humaniste Rabelais : « science sans ...
2 La deuxième thèse se veut en contradiction avec la première~ dans la mesure où elle considère la recherche scientifique corrmle une entreprise qui développe et doit développer nécessairement en les alliant à la fois les connaissances de base et les connaissances d'application: les pays du Tiers-Monde ont donc seion cette thèse, à re-produire la science
Jiïrgen Habermas, La technique et la science comme « Idéologie ». Traduit et préfacé par J.R. Ladmiral. Un volume 20x14 de xlix- 213 pp. Paris, Gallimard, 1973. La traduction en français d'une série d'essais de J. Habermas, héritier de l'École Sociologique de Francfort est la bienvenue.
La réflexion qui permet la mise en œuvre de moyens appropriés en vue d'une fin déterminée. Réflexion ≠ instinct Dans tous les cas, la technique se définit par l'utilité et la recherche de l'efficacité. À partir de cette analyse, on peut reformuler la question pour comprendre ce qu'on nous demande: Si la technique est synonyme de progrès, est-ce dans la mesure où elle met ...
Ce livre propose de remédier à ce manque en confrontant les pensées des deux auteurs autour de trois grandes questions : celle de la métaphysique et des rapports entre philosophie et scien... Lire plus. Éditeur : ENS Éditions. Lieu d'édition : Lyon. Publication sur OpenEdition Books : 12 septembre 2023.
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La technique, cette extension de la capacité humaine à transformer le monde matériel, joue un rôle essentiel dans notre existence moderne. Elle soulève des questions sur la créativité technologique, les implications éthiques de l'innovation, et la manière dont la technologie influence notre mode de vie.
A cet égard, la science et la technique ont une fonction purement ins- trumentale. C'est pourquoi l'objectif fonda- mental d'une bonne gestion d u progrès scientifique et technique doit être la création de conditions favorables permettant à l'hu- manité de réaliser toutes ses possibilités spi- rituelles et physiques.